Les estivales de

 

 

Les sculptures aériennes en bois flotté s'emparent de l'espace en toute liberté. Un rapport sensible au vivant autorise à y reconnaître des physionomie humaines. Le total respect de la matière renforce la charge émotionnelle véhiculée.

 

 

 

Yannick Le Paranthoën artiste sculpteur

Mes sculptures représentent des personnages plus ou moins abstraits où les

corps s'effacent, partiellement voire complètement, pour laisser place au mouvement, à la matière et aux formes, devenant quasi immatériels.

Je déforme les corps, j'accentue le mouvement et disproportionne certaines zones, ne bridant pas l'imaginaire en fermant le moins possible la lecture.

De même, l'absence de titre va dans ce sens de libre interprétation des sculptures par le spectateur.

Malgré une déstructuration globale des œuvres, l'accentuation de certaines parties anatomiques ( squelette, fibres musculaires, etc …) nous renvoit au corps et questionne la conception que nous nous faisons de ce dernier.

Le choix du bois flotté ou mort récupéré, glané, est primordial de par son statut révolu de matière vivante qui ne cesse cependant d'évoluer.

J'essaie de mettre en avant la modification par l'action du temps de l'aspect, de la couleur et de la densité des différentes essences que j'utilise en les juxtaposant et en m'adaptant au caractère aléatoire de leurs formes.

Tous les éléments composant ces pièces sont assemblés par un système de chevilles en bois (selon un procédé ancien emprunté à l'ébénisterie) et sont

emboîtés les uns dans les autres.

L'exclusion de matières autres que le bois ( que ce soit pour les chevilles, les cales ou les supports ) fait partie intégrante de ma démarche de valorisation des matériaux initialement « pauvres » composant mes œuvres.

 

 

 

 

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